La plasturgie touche beaucoup de secteurs d’activités tels que la mécanique, l’électronique, l’électrotechnique, l’éclairage, etc. Elle est utile pour la production d’un emballage de la PLV ou autre conditionnement. Parmi les techniques de moulage, c’est l’injection plastique qui intéresse les industries les plus pointues. Elle permet de produire des pièces en petites ou de grandes séries.
Un peu d’histoire sur l’injection plastique
Bien que le plastique ait existé depuis le XXIe siècle, il est toujours présent dans la vie quotidienne. La plupart des objets qu’on utilise sont conçus à partir des plastiques comme les jouets, les équipements électroniques, etc. Pour ce faire, on procède par le moulage de l’injection plastique. C’est aux États-Unis dans les années 70 qu’on a vu le premier procédé de plasturgie par le fameux imprimeur Hyatt. À titre d’exemple, il utilisait de la cellulose et de la camphre pour créer des boules de billard. À partir de 1929, la technique d’injection plastique commençait à se développer. On fabriquait des broches, des montures de lunettes, etc. En 1930, l’injection plastique fait un déploiement progressif en territoire français. En effet, on commençait à utiliser des presses à injecter. Au cours des années, elle a connu de grands succès. Elle est considérée comme un indicateur de réussite de l’économie à l’échelle mondiale. Cela explique le développement de la filière industrielle mais aussi de l’usinage médical. On a pu produire des objets de grand volume qui sont nécessaires pour le quotidien. Il s’agit des articles ménagers, des jouets, etc. Vous retrouverez plus d’informations en suivant ce lien.
C’est quoi l’injection plastique ?
L’injection thermoplastique consiste en la transformation d’un moule pour obtenir des outillages identiques en plusieurs séries à partir d’une impression en 3D. Les moules prototypes se déclinent dans différentes formes avec des tailles variées. Fabriqués en acier, ils jouent un rôle très important pendant le processus de transformation, car ils permettent de donner la forme des articles injectés. Ces pièces transformées peuvent être des jouets, des pièces mécaniques, des objets ménagers, etc. Le moulage par injection plastique s’adresse plus particulièrement aux industries qui font des productions en masse. Cette technique de plasturgie est la plus convoitée à l’heure actuelle. Elle est économique et présente un intérêt technique très intéressant, qu’est l’état des surfaces. En effet, l’avantage de l’injection plastique réside dans l’aspect des pièces, du coût des matières premières, du délai de production et du poids des pièces. Néanmoins, elle est moins résistante par rapport à l’usinage métal.
L’injection plastique : comment fonctionne-t-elle ?
Pour ce faire, il faut avoir une machine de moulage, des articles en plastique et du moule prototype. En général, la conception des moules se fait à partir d’un modèle en 3D. Ils doivent être bien élaborés pour faciliter le moulage ainsi que l’éjection des articles. Avant de lancer le processus de l’injection plastique, il faut s’assurer que la machine de moulage soit bien configurée. On peut régler la température de celle-ci en tenant compte des matériaux des pièces à transformer et de la forme de celles-ci. Le procédé se déroule en 4 phases à savoir le serrage, l’injection, le refroidissement et l’éjection. Pour la première étape, il faut d’abord fermer les deux moitiés du moule en unité de serrage. Cette dernière permet un bon maintien des moules fermés. Ensuite, il faut les fixer sur la machine de moulage. Il faut maintenant injecter les matériaux en plastique dans la machine pour qu’ils puissent devenir malléables grâce à une forte pression chauffante. Il faut ensuite les remplir dans du moule pour un refroidissement. En effet, ce dernier dépend de la matière utilisée et l’épaisseur de celle-ci. Le moule va rester fermé jusqu’à ce que cette dernière se solidifie. La dernière étape est l’éjection des matières brutes en plastique vers l’extérieur de la machine. Le rendu des pièces n’est pas le même, car cela dépend du type de plastique, du temps d’injection et de refroidissement, le niveau de la pression, etc.